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quarta-feira, 6 de agosto de 2014

RISQUES: SALVATION OU PERDITION



Risques: salvation ou perdition



Jorge de Campos Valadares1



J’attire votre attention sur l’essentiel de ce que j’ai à vous dire: ce qui peut transformer l’Espace-Environment, c’est le vecú actuel – constitué du temps présent et de la présence dês sujets qui Le peuplent.  Ce sont alors les actions qui transforment.  Je me réfère ici aux  recherches des Brésiliens Alberto Tassinari et Hortensia Hurpia Holanda, pour qui chaque sujet est situé sur un parcours qui va de l’expression à la connaissance et de la connaissance à la transformation – ceci avec l’aide de l’art.

               Il me paraît que nous devons, tout d’abord, penser à la précarité humaine et à cette place au monde que chacun de nous, dans as vie quotidienne, n’en finit pas de chercher.  Le risque central est d’oser y prétendre, de s’inventer une place sans parvenir à y être reconnu.  L’idéal du moi est um repère, mais Il n’est pás la voie privilégiée pour arriver à La condition de sujet, bien qu’il le soit pour arriver à la condition de sujet, bien qu’il le soit pour arriver à la condition de <citoyennneté>.  L’idéal est un modèle et l’essentiel dans la création, dans l’invention, est la distortion des modèles, comme l’a bien montré Antonin Artaud.  Il existe toujours une tension entre le Sujet et le Citoyen, et entre la conception de la ville et une conception de la polis; il faut des lieux, des dispositifs et des dispositions spécifiques pour accueillir cette tension.  L’idéal du Moi estle lieu nécessaire, il est vrai, du déjà-accepté, de ce qui est déjà mis em accord entre les Sujets.  L’accord collectif est um mouvement développé à partir des espaces du droit, qui sont favorables pour ouvrir lês espaces dans les lois.  Pour cette raison, il faut penser à des idéaux incarnés.

               La notion du Moi-corps, dévéloppée par Masud Khan, comme le premier pas, le premier movement de celle qu’on appelle hystérique, son geste premier pour tenter d’entrer en scène, sont ma perspective initiale.  Nous trouvons là quelque chose entre la passion et la lumière jetée sur les <intentions>.  Oser être soi-même c’est prendre Le risque de se perdre dans dês chemins méconnus, ou n’existant que dans La forêt des fantômes, des spectres de la représentation ou dans l’ouragan de la passion des vivants.  Chez les artistes, il existe une forme d’idéal à chaque instant.  L’épuisement de la science et la fatigue de la technique ouvrent la voie à une nouvelle valeur: l’art a pour tâche la dissolution des idéaux figés dans le discours, et l’ouverture de nouvelles formations, de nouvelles formes, une écosophie, pour employer l’expression de Félix Guattari.  L’art peut apprendre directement de la Nature même, sa magie toujours présente dans le mimétisme, présente aussi dans les transformations dês écotones, ces espaces de miscigénation entre deux fôrets par example.

               Georges Benko nous parle du <non-lieu> dans modernité tardive.  À mon avis, justement, là se trouvent les lieux du surgissement du Sujet.  Les aéroports, les motels, les autoroutes sont quelques-uns de ces lieux, matérialisés dans les espaces publics d’aujourd’hui.  De toute façon, les théoriciens ont à se méfier des idéologies – toujours masquées em théories – et de leur prétention à résumer le sens de la vie en un seul savoir – n’est-ce pas la prétention de tous les totalitarismes? En verité, quand ces théories ne sont pás épistémologiques et accompagnés d’une critique vigilante, elles ne produisent que dês modeles et des fantômes, des spectres qui s’autoreproduisent.  Les théories, qui ne devraient que <poser à chaque fois dês questions plus élaborées> - comme dit l’écrivain brésilien Guimarães Rosa – dans leur désir de trop expliciter la tension entre le réel et le symbolique ne font que fabriquer des fantômes.  Les théories de la psychologie courent ce risque au maximum.  Le premier risque humain est alors celui de tomber soit dans l’optimisme de la recherché de reconnaissance soit dans un sentiment pessimiste d’abandon.

               En deuxième lieu, il faut que nous nous posions la question: y a-t-il des chemins sans retour si on a recours à un vrai aménagement de la polis? Les espaces dans les institutions, dans l’architecture, dans les ingénieries, nous aident-ils à trouver la paix et la sécurité du retour au bon port, lieu de repos bien aménagé pour un nouveau depart? En ville, par exemple, quels sont les espaces reserves à ceux qui abandonment les chemins de tout un chacun, qui délaissent la repetition bureaucratique des itineraries de ladite polis – je dis  <ladite> puisque polis, au sens grec du mot, comporte aussi bien les lois qui la constituent, que les défoulements des citoyens dans les assemblées.  Rares sont ceux de nos jours qui vivent les crises que l’on nomme, encore aujourd’hui, <hysteriques>.  Pour accueillir à leur retour à la ville les prétendus fous, lês psychotiques, comme le suggère Maria Inês Fernandes, quelle places a-t-on prévues? Que faut-il comme équipement, quels sont les espaces à créer, pour un retour à la convivialité humaine dans la ville? Où peuvent-ils essayer d’entrer, de quels ports peuvent-ils repartir pour une nouvelle <preuve>, un nouvel essai, un nouveau pás, pour une <Probeaktion>, comme dit Freud, ou pour employer le langage musical: une <pròva d’orchestra>? Les familles d’accueil, par example, ne sont-elles pas plutôt orientées vers une réadaptation, dans le cas des aliénés? Il est nécessaire qu’apparaissent de nouveaux mouvements sociaux, des groups de production collective de la <co-naissance>, pour que de tels espaces se développent.



FRAGMENTS DE LA PRATIQUE


               Nous avons dans notre Fondation de Santé, la Fundação Oswaldo Cruz, à Rio de Janeiro, un groupe qui travaille depuis six ans dans la production collective de la co-naissance.  Nous avons produit trois documents: le premier sur la diversité, un deuxième sur la proximité et la distance, et un troisième sur les utopies possibles dans une société de marché.  Il s’agit ici de la production d’un savoir sur la convivialité.  Nous tenons beaucoup à la participation d’artistes plasticiens, d’architectes, de médecins, de biologistes, d’anthropologues, etc., dans un travail transdisciplinaire.  La transdisciplinarité pour moi est un lieu de la <passion d’être um autre>.

               Ponce de Léon, étudiant en architecture au Brésil, a créé, inventé, dans un travail libre de fin de cursus d’architecture intérieure, sous la direction de Marlene France, un <lieu> dans la ville qu’il a appelé <Na Bordosa>.  Cet endroit aurait les finalités les plus variées.  Des salons pleins de coussins, avec ou sans musique, des ateliers d’art, de jeux, un petit bistrot.  <Na Bordosa> est une expression qui ne veut rien dire em portugais mais qui en même temps peut avoir plusieurs sens.  Un sens três fréquent est celui de confusion, bordel.  Y a-t-il quelque chose à voir avec le bord, la frontière, la limite?

               Freud a eu l’heureuse idée de parler de la Hilflosigkeit, où demeurent les sentiments d’abandon.  Penser est en même temps construire, bâtir et habiter Le monde d’après Heidegger.  La multitude de sentiments, parfois charmants, parfois charmes, paralysants, sentiments de chaos, de bien-être, de douleur innomable, vécus du premier moment de l’existence persistant toute la vie, sont plus ou moins cachés mais presents dans ces sentiments d’abandon à chaque nouvelle tentative.  État de perdition et quête de salut.  Un faible branche d’arbre au bord d’um fleuve em crue, peut nous sembler comme um salut..., dans une situation de tempête: là sont lês idéalisations, les delires vécus dans les situations de quête sexuelle au millieu de la nuit par des milliers de personnages felliniens, les prétendus pervers.  Quand viennent-elles, les tempêtes intérieures? À l’intérieur des sujets et dês dispositifs de La loi, en quête Du pouvoir dans lês institutions? Existe-t-il de meilleurs points de secours dans La situation d’abandon que ces faibles branches? Je reviens au concept d’Idéal du Moi et aux sentiments d’étrangeté apportéspar les présences et seulement accueillis par La présence.


               Il a été nécessaire à Freud de créer le concept d’Idéal du Moi.  Um moment initialment spéculaire de formation d’image, là encore un lieu du risque.  Venu du romantisme allemand, Freud n’a jamais été seduit par l’immediateté, dans la création de ce concept.    <Sturm und Drang>, était Le mot d’ordre.  Formation (Bildung), dans le sens utilize dans le <roman de formation> (Bildungsroman) était le leitmotif.  Mais la Bildung est une    <chose> (Das Ding, Heidegger) continuellement en construction..., entre le paradis et la terre, entre le devin et l’humain.  Il s’agit, là surtout, de sentiments presents dans la recherché d’une persona…, dans la recherche d’un auteur.


               Notez bien: ce qui est central dans la recherche d’une place par un Sujet est de ne pas perdre de vue qu’il est l’auteur de cette place...  Mais l’auteur est toujours perdu entre le vécu des sentiments, le <présent> et la mémoire.  Nous sommes faits de mémoire et de convivialité.  Présence, dans laquelle Il s’agi de ne pás se rendre compte de ce qui se passe, ni où l’on est: l’essentiel est vivre, être vivant.  Mémoire, <le passé> ou le plus important est le fait de se sentir volé de la vie presente et de choisir de vivre un manque, de vivre ce qui n’est plus là, où n’existent que dans les restes, des <sous-venirs>, des <re-cord-action>, comme nous le disons en portugais.  Il s’agit ici de l’excedent qui est toujours attaché au coeur.  Recordação est Le mot em portugais pour souvenir, venir des profondeurs... Le radical <cord> (coeur) est ici primordial, parce que les souvenirs cherchent toujours à faire revivre nos émotions toujours vécues dans un corps.  Ces émotions vécues par les théoriciens comme des <obscénités>, effets imaginaires du dicours, et qui sont poutant des soudures essentielles dans le vécu des sujets et des groupes.
               Le présent et ses charmes sont pleins de promesses de salut: les banques et leur argent, leurs queues qui nous volent notre temps précieux, les formulaires pour le financement de nos recherches (E. Bosi, 2003).  Et le passé et sés mémoires pleines de personnages laborieux, qui nous reviennent, nous volent notre présent, avides de notre vitalité, et nous pouvons même dire en évoquant Homère et sés démons souterrains d’Hadès, que ces personnages <gagnent de la vie lorsque qu’ils goûtent du sang> (Freud, 1900).  Présent et mémoire sont toujours là, et il faut savoir choisir.

               Il faut toujours rappeler aussi que nous avons besoin de re-vivre, nous avons une nécessité vitale de la mémoire, car le <présent est vide de passé> et la perception de ce passé <est l’appropriation vigoureuse de ce qui n’est plus là>.  La mémoire nous laisse ses restes, ses signes, ses pistes, toujours recherchés.




UM FRAGMENT DE PRATIQUE


               Ma recherche à l’Escola Nacional de Saúde Pública du ministère de la Santé, à Rio de Janeiro, avec des élèves de maîtrise et de doctorat, part d’une intuition issue d’un vers de Goethe:  <Was inner ist, ist aussen> - ce qui est dedans, est dehors. L’espace intérieur a ses reflets dans l’espace extérieur au présent.  Dans l’histoire et dans la géographie.  On travaille avec les restes de l’activité humaine, les ordures, par exemple, et leurs possibilités de recyclage.  Une recherche est enterprise à partir du matériel d’un patrimoine intangible, comme le sont la musique des chanteurs,  <les chantateurs> des voies publiques au Nord-Est – em essayant toujours de trouver une sortie, car <le rêve ne vient ni de dedans ni de dehors mais de se trouver une sortie>, comme dit le poète brésilien João Cabral de Mello Neto.
       
Ces restes de l’activité humaine sont alors autant de signes, la signalisation de ce qui est perdu et qui est pourtant là, et qu’on peut retrouver à partir de l’intérieur, ou à partir des restes laissés là ou nous passons.  On a toujours présent dans nos pensées et dans nos coeurs que <de toute l’ordure qui nous submerge et nous menace avec son haleine de décomposition, Le plus dangereux est la masse d’idées écartées.  Elles s’empilent sur nous, glissent par les cotes de nos viés.  Les âmes qui sont touchées par elles commencent à faner, et tout de suite plus personne ne peut les revoir vivantes>.  Je cite ici l’écrivain tcheque Ivan Klima, et son roman Amour et ordure, pour rappeler une fois encore que nous travaillons dans nos recherché, plutôt avec l’art qu’avec la science.  Nous menons à présent une recherche sur le sujet: créativité, art et recyclage.  Nous nous adressons aux collecteurs d’ordures, aux coopératives qui les réunissent et les organisent.  La finalité est de les aider à vendre le produit de la séparation, les papiers et les cartons étant comercialisés auprès des industries intéressées.  Mais, avec d’autres matérials qu’ils trouvent partout, Il y a aussi des activités de composition artistique.  Ces collecteurs ont construit et organisé une école maternelle, un jardin pour les enfants, un petit bistrot, l’atelier d’art et d’artisanat, l’école de théatre, etc.  Ces organisations peuvent acueillir des gens aux destins les plus impensables.  Normalement leurs propositions sont toujours questionées, parce qu’elles sont faites par des exclus – la plupart d’entre eux provoquent dégoût – donc par des analyseurs de toute la societé.

               On est toujours en quête de quelque chose de révolutionnaire pour la construction d’une nouvelle société.  Je ne crois pas qu’on puisse le faire avec les diagnostics, qu’ils soient psychiatriques, psychanalytiques ou autres.  Il faut de se préparer à une convivialité avec les exclus.  Il faut de La simplicité.  Il faut de l’action.  Saint-Jean de La Croix, Basaglia et tant d’autres nous ont parlé d’une <joie de la pratique>.  Il faut maintenant penser à une production collective de la vraie <co-naissance>. Il me semble que c’est la fin des temps et des espaces de l’invention individuelle, ou l’invention d’une seule personne était censée sauver le monde.  Il faut prendre le risque de vivre ensemble dans la vraie diversité: avec ses différences, et son inquietante étrangeté.  Bien sûr, on peut vivre aussi avec les théoriciens de cabinet, ils peuvent nous aider, il faut toujours avoir present à la mémoire des solutions qui peuvent devenir classiques.  Mais il faut aussi savoir que tout ce qui mérite le nom de classique a déjà, en soi, un germe de révolutionnaire, et tout ce qui peut devenir révolutionnaire doit avoir à sa racine le classique, comme dit Giulio Carlo Argan.  

               Je pense souvent à deux dictons français: <L’âge bonifie le vin et le sage> et <La sagesse et moi on ne fait pas deux>.  Si nous faisons la substitution du mot <moi>, pour l’expression <mon moi inconscient>, et introduisons le mot <que> dans un mouvement de negation au lieu d’une affirmation, la deuxième expression deviant aussi parfait que la première et lui est un complément.  La sagesse et mon moi inconscient, on ne fait que deux.  La sagesse, l’idéal est alors d’être deux sans soi: l’un est toujours perdu dans l’action et l’autre se cherche toujours dans les elaborations conscientes.  C’est-à-dire que nous devons être disponibles à <nous retrouver perdus>, pour employer les mots du philosophe espagnol Ortega y Gasset.  La sagesse dépend du temps d’élaboration,mais jamais de la méconaissance du désarroi avec lequel nous sommes jetés dans le monde.  Nous sommes plongés à la fois dans le monde interne et dans le monde externe.  Seulement la simplicité de la convivialité, vécue comme notre sophistication majeure est le risque valable, dans une société de plus en plus livrée au <confort> de la technique.  Parce que le vrai confort à quelqu’un qui travaille son deuil, par exemple.  Dans le deuil, la perte est interne et renvoie toujours à notre monde le plus profond.  La force qu’on <prête> est celle de celui qui peut accepter sa perte.  C’est different du confort que nous procure la télécommande d’un appareil de television qui se trouve devant nous.  Dans ce cas, le confort vient du dehors.  Notre autonomie, notre compétence et notre autorité, dependent alors de la capacité à pouvoir être seul.


               Vivre avec um autre qui nous livre dês ordures, c’est vivre notre morcellement, notre délaissement, notre abandon dans Le monde.  Notre corps est un reste qui doit être vécu, reste de ce qui est déjà vécu.  Pour cette raison, personne ne peut l’identifier à une ordure quelconque, sans <jeter le bébé avec l’eau du bain>.  C’est incroyable le rejet que l’on ressent devant un fossoyeur.  Même quand notre corps sera vraiment un reste, un cadaver, nos amis et familiers n’auront pas sans doute l’attitude contestable de méconnaître cet humain, qui n’aurait vécu que dans le corps en decomposition qu’ils enterrent.  On fait une condensation de la signification du corps du fossoyeur avec la signification du corps du cadavre.  Un mort vivant.  Bien sûr, avec ce comportement, si ces sujets deviennent psychologiquement maladies et viennent nous chercher, nous aurons de sérieuses difficulties à les aider, meme en les affublant de diagnostics et d’étiquettes: obsessionnel, hystérique, fossoyeur, cadavre…


Note in limine

                 <Lutter pour l’exactitude nous met dans l’erreur nous-mêmes, il NE faut pás Le vouloir, vivre est três dangereux,> nous enseigne encore l’écrivain brésilien João Guimarães Rosa.  La <nature> de la théorie et du diagnostic peut nous emprisonner, nous laisser à distance Du patient et nous rendre aveugle.  C’est là le plus grand des risque.  On passe à l’action sans s’en apercevoir.  Je n’ai pas besoin pour la réflexion, pour des etudes, toujours à posteriori.  Le classique, dans le sens de Giulio Carlo Argan, est Le diagnostic.  Mais le diagnostic doit avoir, à chaque situation, quelque chose de révolutionnaire pour pouvoir inclure l’autre, qui est toujours une nouveauté.

               Nous avons eu de la chance, à Rio de janeiro, d’avoir eu, pendant plus de vingt ans, le Centre d’études d’anthropologie clinique.  Là, on travaillait avec l’idée que tout ce qui s’interesse à l’humain doit avoir une approche clinique.  La pédagogie, l’économie, la sociologie, l’anthropologie, etc.  Clinique vient de kliné, du grec ancient, qui signifie lit, d’où vient l’acte de s’incliner sur ceux qui souffrent.


               Même la psychanalyse, avec ses infinis <dispositifs> théoriques et aussi ses dispositifs de traitement, a peu à peu oublié l’essentiel: la disposition et la présence de deux personnes vivantes, ce qui ne peut jamais être contenu dans aucun dispositif ni dans aucune représentation.  Le transfert et la transmission sont les pierres angulaires de la clinique psychanalytique.  Là, reside le premier risque: le vrai geste clinique est un risque.  Quand un politique quelconque dessine une ligne d’action, sans considérer ce qui se passe à chaque pas sur le terrain, il échoue.  Au Brésil, depuis des décennies, la politique basée uniquement sur des modèles économiques, <attend que le gâteau gonfle dans le four des mesures techniques et économiques, pour le diviser ensuite entre les citoyens>.  N’est-ce pas justement ce que l’on fait avec la théorie et les dispositifs de traitement?



BIBLIOGRAPHIE

Jorge de Campos Valadares, psychanaliste, docteur en Santé publique, Brésil.
1.      * Nous avons estimé nécessaire de remanier La formulation d’um certain nombre de phrases du texte proposé par M. Jorge de Campos Valadares , afin de rendre sa pensée plus accessible au lecteur français (Marcel Sassolas).

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